Yves Leroy : “Ce n’est pas parce que t’es journaliste que t’as raison” (archive hiver 2016)
Yves Leroy, 29 ans, a suivi l’Olympique lyonnais pendant six ans et demi pour le quotidien Le Parisien-Aujourd’hui en France. Au moment de quitter Lyon, il fait le bilan de ses années lyonnaises.
“L’OL a toujours eu beaucoup de respect pour mon journal.” Parti en fin d’année à Paris pour suivre désormais le PSG, Yves Leroy dresse un bilan positif de ses années lyonnaises. “Même si parfois, Jean-Michel Aulas n’est pas content de ce qu’on fait – pas content du tout même ! – je ne l’ai jamais vu interdire un journaliste de conférence de presse par exemple. Dans les moments de tension, c’est juste Pierre (Bideau, chef de presse du club) qui pouvait me faire passer des messages, du style : “Ce que t’as écrit, c’est pas vrai” ou “Ça n’a pas plus au boss”. Mais quand tu écris sur des personnes toute la journée, c’est logique qu’elles critiquent ton travail. Ce n’est pas parce que t’es journaliste que t’as raison”, explique cet enfant de la campagne, qui a grandi dans un petit village entre Champagne et Bourgogne. Les parents d’Yves Leroy, Brigitte et Joseph, étaient en effet agriculteurs. Un milieu au départ très éloigné du journalisme et du sport. Pourtant la vocation de devenir commentateur sportif va naître très jeune chez lui. “Les journalistes de sport sont tous un peu des sportifs ratés. J’aurais rêvé devenir athlète de haut niveau mais j’ai très vite compris que ce ne serait pas le cas.” (Rires) Du coup, ce bon élève qui obtient son bac ES avec la mention bien, se recentre vers le journalisme. Après un premier échec, il parvient à intégrer l’IUT de journalisme de Bordeaux où pendant deux ans il découvre le ...
Vous avez pu lire le début (4 %) de cet article. Pour lire cet article en entier et avoir accès à l’ensemble de notre site internet, vous pouvez vous abonner.
Abonnez-vous pour 1 an au prix de 19,90 euros.
Abonnez-vous pour 1 mois au prix de 3,90 euros.
Si vous disposez d'un compte sur notre site connectez vous.
