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Histoire

Rémi Garde : « Je ne voulais pas être le symbole de mauvaises années »

Successeur du très controversé Claude Puel en 2011, Rémi Garde a entraîné l’Olympique lyonnais pendant une période compliquée financièrement pour un club alors avant tout concentré sur la construction de son futur stade. Avec un effectif bien moins riche que dans les années 2000, Garde réussira malgré tout à maintenir l’équipe en haut du classement de Ligue 1, remportant même le dernier trophée de l’histoire de l’OL, la Coupe de France en 2012. Après avoir déjà raconté à Planète Lyon sa carrière de joueur à l'OL, Rémi Garde revient ici dans le détail et sans langue de bois sur ses trois ans sur le banc lyonnais (2011-2014).

Comment vous revenez dans le staff technique de l’OL en 2003, quatre ans après la fin de votre carrière de joueur ?
Rémi Garde : A l’époque, je suis consultant pour Canal +. Je commente les matchs en Angleterre avec Stéphane Guy, Christophe Josse… Puis en France en tandem avec Thierry Gilardi, Grégoire Margotton… Et puis un jour, Paul Le Guen, alors entraîneur de l’OL, qui vient de remporter le titre de champion de France, m’appelle.
Ce n’est pas vous qui le sollicitez ?
Non.
Mais vous connaissiez Le Guen personnellement ?
Pas du tout. On avait juste joué la finale de la Coupe de France l’un contre l’autre en 1995 (PSG-Strasbourg) où il m’avait chipé le ballon pour marquer dans la foulée et on avait perdu 1-0. (Sourires) Et Paul me propose de devenir son adjoint en m’expliquant : « J’aimerais bien que tu reviennes à Lyon car j’ai besoin de quelqu’un dans mon staff pour organiser les séances d’entraînement et superviser nos adversaires. J’en ai parlé avec le président. Il m’a donné son feu vert. » Il avait dû me repérer quand je commentais les matchs où je ne devais pas dire que des conneries…
Et vous acceptez sans hésiter ?
Oui, tout de suite. Car au bout de trois-quatre ans sur Canal +, je commence à tourner un peu en rond. En plus, avec trois enfants en bas âge, j’en ai marre de devoir partir tout le temps commenter des matchs en France et dans le reste de l’Europe. Par exemple, lors des rencontres de ...




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