Rémi Garde : “Je ne joue pas un rôle” (archive hiver 2012)
Europe, Ligue 1, Briand, Gourcuff, Cris, son métier… Rémi Garde a fait le point avec les lecteurs de Planète Lyon.
Ligue des champions
L’Apoel Nicosie en 8e de finale : vous avez vraiment été chanceux ? (1)
Rémi Garde : Bon, je ne vais pas nier que ce tirage est favorable. Seulement, c’est pas au tirage qu’on se qualifie mais sur le terrain. Et quand on affronte une équipe soi-disant contente de jouer contre nous, ça nous motive et démultiplie nos forces. Je pense que Nicosie sera dans cet état d’esprit contre Lyon. Donc, on aura beaucoup de respect pour ce club qui a quand même terminé premier de son groupe, devant le Zénith Saint-Pétersbourg et Porto.
Avant le coup d’envoi du match à Zagreb, vous n’auriez vraiment pas pu imaginer un scénario aussi rêvé les jours suivants ?
Oui, on revient de nulle part.
Par contre, franchement, en alignant au départ sur le banc en Croatie Lisandro, Källström et Réveillère, vous faites l’impasse sur le match contre le Dinamo ?
Non, pas spécialement. Certains des joueurs que vous citez, comme Lisandro ou Källström, avaient des problèmes de santé et n’étaient pas aptes à débuter. Je ne l’ai pas dit avant cette interview car je ne veux pas tout dévoiler tout le temps… Même si parfois, ça m’arrange de faire sortir certaines informations car les joueurs lisent les journaux et savent tout. De plus, à Zagreb, je voulais aussi donner du temps de jeu à d’autres joueurs qui ne me semblaient pas loin des titulaires. Mais je n’avais vraiment pas l’intention de sacrifier ce match contre le Dinamo. Et le résultat final m’a donné raison…
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