Benjamin Biolay : “Je refuse de jouer à Saint-Etienne” (archive hiver 2012)
Benjamin Biolay, 38 ans, est un dingue de l’OL. Le chanteur raconte sa passion lyonnaise et son aversion… pour les Verts.
Comment est né votre intérêt pour l’Olympique lyonnais ?
Benjamin Biolay : Grâce à mon oncle, l’un des meilleurs gardiens de but de toute l’histoire du Football club Villefranche-Beaujolais (FCVB). Devenu médecin du club, il m’emmenait tous les quinze jours voir les matchs au stade Armand Chouffet. Je connaissais les joueurs, j’allais dans les vestiaires… Et à l’époque, il y avait plein d’anciens de l’OL –“Papaye” Patrick Paillot, Chauveau… – qui venaient souvent jouer à Villefranche en fin de carrière.
Vous vous souvenez de votre premier match à Gerland ?
Je m’en souviens mais je ne sais plus contre qui, putain… C’était vers 1982, le club était encore en Première Division. Ensuite, l’OL est descendu. C’était pas tout le temps une belle équipe mais il y avait quand même une âme dans ce club. Et puis on était fiers d’être lyonnais, la phrase du président Rocher restait toujours en travers de la gorge de tout le monde… (1) Ensuite, quand Aulas est arrivé, on a senti immédiatement comme une dynamique électorale, où le mec nous a dit : “Toutes les années, on joue l’Europe.” Il y a alors eu plus de monde à Gerland. Parce qu’à l’époque, faut pas mentir, il n’y avait pas grand monde… Moi, à cette époque, j’arrivais au Conservatoire de Lyon et avec mes potes trombonistes et trompettistes, venant comme moi d’un milieu plutôt ouvrier, on partait à Gerland pour faire chier les bourgeois qui trouvaient ça honteux d’aller aux matchs de foot.
Oui, dans la musique classique, ça doit pas ...
Vous avez pu lire le début (7 %) de cet article. Pour lire cet article en entier et avoir accès à l’ensemble de notre site internet, vous pouvez vous abonner.
Abonnez-vous pour 1 an au prix de 19,90 euros.
Abonnez-vous pour 1 mois au prix de 3,90 euros.
Si vous disposez d'un compte sur notre site connectez vous.