.
Supporters
A la mode

Olivier Lebbe : « Chez nous, John Textor, ça marche »

Le Belge Olivier Lebbe, 54 ans, est à la fois un grand supporter de Molenbeek (RWDM) – club remonté cette année en Jupiler Pro League, la première division belge – et un sympathisant lyonnais. A ce titre, il a eu la chance de pouvoir discuter longuement trois fois en tête à tête avec John Textor, le propriétaire américain des deux clubs. Il était donc la personne idéale pour parler du cas Textor alors que le début de saison de l’OL est catastrophique et que les supporters lyonnais sont très inquiets pour l’avenir de leur équipe. Surtout que les parallèles entre le RWDM et l’OL sont incroyables : dans les deux clubs, John Textor a laissé l’ex-propriétaire en place quelques mois avant de le virer au printemps dernier et de se séparer de chaque entraîneur cet été en tout début de saison.

On vous avait déjà interviewé en 2011, quand votre club du Racing White Daring de Molenbeek (RWDM, basé dans le quartier de Molenbeek à Bruxelles) avait été radié et n’existait plus. Résultat, avec quelques amis belges, vous étiez devenus des sympathisants de l’Olympique lyonnais, venant régulièrement à Gerland pendant plusieurs années avant la résurrection du RWDM en 2015. Du coup, comme aujourd’hui, par un hasard incroyable, les deux clubs ont le même propriétaire – John Textor –, on s’est dit qu’il fallait absolument vous rappeler !
Olivier Lebbe : (Rires) J’ai d’ailleurs une bonne anecdote à ce sujet. Le 23 avril 2022, j’étais présent pour le barrage d’accession aller à la Jupiler Pro League, à domicile contre Seraing. John Textor avait racheté Molenbeek six mois avant et dirigeait le club en binôme avec l’ancien président Thierry Dailly, que je connais très bien. Résultat, après la rencontre, à la buvette de notre stade Edmond-Machtens, Thierry Dailly, qui savait que je connaissais bien Lyon, vient me voir avec Textor et me lance : « Olivier, je te présente John. » Je commence alors à boire des verres et à discuter en anglais avec John Textor pendant un bon quart d’heure. Et Textor me parle vite beaucoup de Lyon. Il voulait surtout avoir des informations sur la ville. Il m’a demandé par exemple si je connaissais des bons restaurants lyonnais. Du coup, au bout de quelques minutes, je finis par lui demander :
« Mais enfin, pourquoi tu me poses toutes ces questions sur Lyon ?
– Parce que demain, je ...




Vous avez pu lire le début (6 %) de cet article. Pour lire cet article en entier et avoir accès à l’ensemble de notre site internet, vous pouvez vous abonner.

Abonnez-vous pour 1 an au prix de 19,90 euros.

Abonnez-vous pour 1 mois au prix de 3,90 euros.

Si vous disposez d'un compte sur notre site connectez vous.

Bouton retour en haut de la page
error: Nos contenus sont protégés !