Nabil Fekir : “J’aime être libre” (archive hiver 2015)
Nabil Fekir, 21 ans, est la grande révélation lyonnaise de la saison. Il avait pourtant été écarté du centre de formation de l’OL dans sa jeunesse. Il raconte son histoire étonnante.
Enfance
“Je suis né le 18 juillet 1993 à Lyon 7e. Depuis, j’ai toujours vécu à Villeurbanne, d’abord au Tonkin avant de déménager à Cusset, dans le quartier Jacques Monod. J’ai grandi dans une famille modeste d’origine algérienne. Ma mère, Nassera, est assistante maternelle ; mon père, Mohamed, bossait comme ouvrier dans la métallurgie mais il est invalide depuis une dizaine d’années à cause d’un problème au dos dû à une maladie héréditaire. C’est comme ça, c’est le destin… Je suis l’aîné de quatre enfants puisque j’ai trois petits frères : Hamza, 18 ans, Yassin, 17 ans, et Tarek, 12 ans. A l’école, j’étais bon en primaire mais ça a été plus dur à partir du collège parce que je n’aimais plus trop aller en cours. Du coup, j’étais un élève moyen. De toute façon, j’ai toujours voulu devenir footballeur professionnel. Sauf que lorsque je l’annonçais à l’école, on me répondait : “Oui, mais ça, c’est pas un métier…” Pourtant, aujourd’hui, j’y suis bien arrivé… (Sourires) Le foot, c’était donc ma vocation. Surtout que tout le monde aime le football dans ma famille, à commencer par mes frères qui jouent tous au FC Vaulx. Quant à mon oncle, Kamel Ramdani, il a réussi une petite carrière pro : Ligue 2, National, étranger… Cependant, quand j’étais jeune, je n’allais pas trop à Gerland et je ne regardais pas les matchs à la télé car j’aimais surtout jouer. La preuve, je n’ai jamais eu d’idoles, même s’il y avait des joueurs que j’aimais bien comme Zidane puis plus tard Messi, ...
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