Bilel Ghazi : “Il ne faut surtout pas s’écraser” (archive printemps 2019)

Un déclic ! Agé alors à peine d’une dizaine d’années, le jeune Bilel Ghazi ressent un vrai déclic intérieur en accompagnant de temps en temps un journaliste du bihebdomadaire de rugby Midi olympique suivre les matchs du FC Grenoble rugby. “Ce journaliste était le conjoint de ma maîtresse à l’école. Elle savait que j’adorais le sport, et pour me faire plaisir, elle a demandé à son compagnon de m’emmener assister à quelques rencontres. J’ai alors pu découvrir les coulisses de son métier : je suivais les matchs en tribune de presse, je le regardais construire des articles, je l’accompagnais interroger les joueurs après les rencontres… Cette expérience m’a beaucoup plu et a fait naître en moi la vocation de journaliste sportif.” Il faut dire que dès son plus jeune âge à Grenoble, une ville où il a grandi dans une famille de la classe moyenne d’origine algérienne, il se passionne pour le sport, comme téléspectateur mais aussi pratiquant puisqu’il va faire du foot ou du judo notamment. Et puis le football de haut niveau n’est pas inconnu chez les Ghazi puisque l’ancien attaquant algérien Farid Ghazi, passé notamment par Troyes (1999-2002), est un cousin de son père.
Par contre, malgré un papa professeur de mathématiques, le jeune Bilel n’est pas très appliqué à l’école. “J’avais pourtant des facilités et pas besoin de beaucoup travailler. On m’a d’ailleurs fait sauter une classe en fin d’école primaire. Par contre, j’étais très turbulent. Par exemple, j’étais souvent le premier à finir les contrôles et, ...

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