Rachid Ghezzal : “J’avais la haine” (archive été 2016)
Après une longue attente, Rachid Ghezzal, 24 ans, a explosé en 2016. Le milieu offensif de l’OL raconte tout : son parcours chaotique et sa réussite actuelle.
Enfance
“J’ai grandi à Vaulx-en-Velin, où je vis toujours, dans une famille de la classe moyenne d’origine algérienne. Ma mère, Farida, travaille dans une boîte de produits pharmaceutiques et mon père, Mohamed, est ouvrier sur des chantiers. On n’a jamais manqué de rien… sans tout avoir non plus. (Sourires) Je suis le plus petit de quatre garçons. L’aîné, c’est Abdelkader, sept ans de plus que moi, qui a été international algérien. Ensuite, il y a Lahcen et Djillali. On est donc deux footballeurs professionnels sur quatre frères. Djillali joue aussi au foot, mais… il n’est pas bon ! (Rires) A l’école, j’étais un élève moyen : ni bon, ni cancre. Mais comme j’aimais bien m’amuser, j’étais un peu le clown de la classe. En tout cas, dès mon plus jeune âge, j’ai voulu devenir footballeur. J’avais notamment l’exemple de mon grand frère dont j’allais voir les matchs tous les week-ends avec ma mère, qui, elle aussi, adore le foot. Du coup, j’ai commencé très tôt au FC Vaulx, dès 5 ans. Tout petit, je supportais aussi Marseille, le club le plus populaire dans les quartiers, où on voyait jouer des Noirs, des Arabes, tout ça… Avec en plus, une forte communauté algérienne là-bas. Du coup, quand on est petit dans un quartier, on est attiré par Marseille et soutenir l’OL, c’était un petit peu mal vu… Mais en grandissant, j’ai rapidement défendu les couleurs de ma ville. (Sourires) Surtout qu’à 12 ans, j’ai intégré l’Olympique lyonnais.”
Formation
“Au centre de formation de l’OL, ...
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