Alexandre Corboz : “Ma vie était un mensonge” (archive été 2017)

“J’étais en mode : “Je verrai bien après !” Quand on demande à Alexandre Corboz de revenir sur son parcours, ce qui marque, c’est son absence totale de vocation et d’objectif professionnel jusqu’à 22 ans. “Car je n’ai jamais eu de coup de cœur pour un métier, adolescent ou même plus tard étudiant”, explique ce natif d’Annecy qui a grandi juste au bord du célèbre lac. Du coup, après un bac S en 2003, il s’inscrit dans un DUT de Mesures physiques pendant deux ans à Annecy-le-Vieux. Il part ensuite à 20 ans à Montpellier pour suivre une licence pro chimiste-polymériste. Toujours sans but précis, simplement parce qu’il apprécie la chimie. Par contre, il n’a pas choisi la ville de Montpellier par hasard. En effet, le Haut-Savoyard est un fan acharné du Montpellier Hérault Sport Club. “Mon premier match à la télévision, c’est la finale de la Coupe de France entre le Racing Paris 1 et Montpellier en 1990. J’ai été marqué par cette équipe, avec Laurent Blanc notamment.”
Mais niveau études, c’est dur pour ce “fainéant” autoproclamé : “C’est la seule année de ma vie où j’ai vraiment dû bosser pour atteindre un objectif scolaire. En effet, avec simplement mon DUT en poche, j’étais en retard sur mes camarades. Je me suis donc accroché pour finalement obtenir mon diplôme avec juste 10 de moyenne et une place de dernier de la promo.” Il repart alors à Annecy où il travaille pendant 14 mois en intérim chez Dassault Aviation dont la division électronique est basée en Haute-Savoie. ...

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