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Rémy Vercoutre : “Je ne suis pas un simple remplaçant” (archive été 2012)

En 2012, Rémy Vercoutre fête les dix ans de son arrivée à Lyon. A 32 ans cet été, il revient sur son parcours lyonnais et son statut à part : presque jamais sur le terrain mais essentiel pour l’OL.

Pourquoi débarquez-vous à l’OL en 2002 alors que vous venez de vous imposer à Montpellier en Première Division, devenant international espoirs ?
Rémy Vercoutre : C’est vrai que je sortais d’une très bonne fin de saison, j’avais d’ailleurs presque empêché l’OL d’être champion en réussissant un grand match à Lyon (1) ! Je venais de signer professionnel pour devenir le gardien n° 1 de Montpellier et je n’avais donc pas du tout envie de partir. Sauf que le club avait vraiment besoin d’argent pour boucler le budget de l’année en cours. Et, malheureusement ou heureusement, je ne sais pas comment on peut le voir, la seule sollicitation reçue par Montpellier cette année-là a été pour moi. Deux clubs me voulaient : Lens et Lyon. Et le président Nicollin m’a fait comprendre qu’il avait besoin d’argent… Donc je suis parti à Lyon, qui venait de remporter son premier titre de champion de France, pour grandir, découvrir la Ligue des champions… L’OL, c’était le club en vogue, qui montait.
Mais comment vous vivez ce passage de jeune titulaire à doublure de Grégory Coupet ?
A l’époque, le discours que me tient le président (Jean-Michel Aulas) dans les négociations sportives, c’est de mettre un peu la pression à Coupet pour qu’il progresse toujours. Car on l’oublie peut-être, mais Grég n’était pas encore le monument qu’il est devenu par la suite. Il arrivait à peine en équipe de France. Et le club souhaitait avoir deux gardiens capables de jouer dont un jeune en devenir si Coupet continuait à s’améliorer et ...




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