Joseph-Désiré Job : “J’ai des regrets” (archive automne 2010)

Les débuts en France
“J’ai démarré en professionnel à l’Olympique lyonnais à 19 ans en 1997, avec les Kanouté, Bassila, Uras… A l’époque, l’entraîneur était Bernard Lacombe, c’est lui qui m’a donné ma chance et on avait de bons rapports. Encore aujourd’hui d’ailleurs. Ça se passait donc bien, la deuxième saison, en 1998-1999, on a terminé 3e de L1 et en quart de finale de la Coupe de l’UEFA. Mais je n’avais pas assez de temps de jeu. Les titulaires étaient Marco Grassi et Alain Caveglia. Et on parlait déjà de l’arrivée de Sonny Anderson… Du coup, comme Lens me voulait depuis six mois, je suis parti là-bas. Un très bon souvenir parce le RC Lens est vraiment un bon club, très familial. D’autant plus qu’on est arrivés en demi-finales de la Coupe de l’UEFA, seulement éliminés par Arsenal. Et à l’époque, l’UEFA, ce n’était pas l’Europa League actuelle, où un 12e du classement peut limite jouer cette compétition ! Nous, on avait éliminé Kaiserslautern, l’Atlético Madrid, le Celta Vigo…”

L’Angleterre
“Au début des années 2000, le championnat anglais était déjà très médiatisé. Rejoindre la Premier League, ça n’arrivait pas tous les jours, ni à tous les joueurs. Bref, ça me faisait un peu rêver. Et j’ai donc signé à Middlesbrough en 2000, à 22 ans. J’ai marqué dès mon premier match contre Coventry et je formais le duo d’attaque avec le Croate Alen Boksic. Mais ensuite l’entraîneur, Bryan Robson, ne m’a pas trop fait jouer et je suis parti en prêt ...

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