.
Portrait

Jimmy Briand : “Je n’ai pas hésité” (archive automne 2010)

Recruté cet été pour remplacer Sidney Govou, Jimmy Briand, 25 ans, raconte son parcours.

Enfance
“J’ai grandi à Ivry-sur-Seine, au sud de Paris, dans une famille d’origine antillaise puisque mon père est martiniquais et ma mère, guadeloupéenne. Je vais d’ailleurs de temps en temps aux Antilles où j’ai encore des proches : oncles, tantes, cousins… Ma famille était plutôt modeste et on habitait dans un quartier populaire. Une petite cité où ça pouvait être chaud parfois mais ça va, c’était pas le Bronx ! Avec ma grande sœur, Betty, trois ans de plus que moi, on a été élevés seulement par ma mère parce que mon père s’est barré quand j’étais très jeune. Mais on n’a jamais été malheureux et j’ai vécu une belle enfance. A l’école, j’étais un élève moyen et j’y allais surtout pour m’amuser. Car le foot est vite devenu ma grande passion. J’ai commencé à jouer tout petit en bas de mon immeuble. Avec mes potes, on jouait sur un city stade jusqu’à la nuit. Des souvenirs magnifiques… Puis à 6 ans, j’ai demandé à ma mère de m’inscrire à l’US Ivry, le club local. Je suivais bien sûr les matchs à la télé et je supportais le PSG. Petit, c’était vraiment mon club de cœur. Parfois l’association du quartier nous emmenait au Parc des Princes. Et j’ai vibré à l’époque avec les Weah, Valdo, Ginola… quand ils enchaînaient les demi-finales de Coupe d’Europe. Mon idole, c’était George Weah, parce que je voulais déjà jouer devant et il était simplement phénoménal. Puis comme j’ai continué à suivre le PSG, mon modèle est ...




Vous avez pu lire le début (12 %) de cet article. Pour lire cet article en entier et avoir accès à l’ensemble de notre site internet, vous pouvez vous abonner.

Abonnez-vous pour 1 an au prix de 19,90 euros.

Abonnez-vous pour 1 mois au prix de 3,90 euros.

Si vous disposez d'un compte sur notre site connectez vous.

Bouton retour en haut de la page
error: Nos contenus sont protégés !