Alain Perrin : “Pas de rancœur” (archive hiver 2011)
Alain Perrin, 54 ans, entraîne cette saison le club d’Al Khor au Qatar. Il raconte sa nouvelle vie et son incroyable passage à l’OL en 2007-2008 : viré après avoir gagné le doublé !
Le Qatar
“J’ai été contacté par Al Khor en juin alors que je me trouvais en Afrique du Sud pour assister à quelques matchs du Mondial. J’avais alors quelques touches, notamment pour devenir sélectionneur du Maroc. Mais on était déjà à la mi-juin et, au bout de 48 heures de réflexion, j’ai dit OK. Il faut dire que j’avais déjà entraîné dans la région : quatre mois aux Emirats arabes unis à Al Ain avant d’être viré après deux défaites ! Quand on parle du Qatar, on pense tout de suite à l’argent. Mais il n’y en a pas tant que ça ici. A titre d’exemple, je gagne moins qu’à Saint-Etienne (1). Et beaucoup de footballeurs locaux touchent à peine 1 000, 2 000 ou 3 000 euros par mois. Enfin, rien, quoi… En effet, les clubs sont des structures semi-professionnelles, et dans mon équipe, certains joueurs ont un travail à côté : policier, pompier… En fait, il y a simplement deux ou trois clubs riches capables de réaliser des “coups” médiatiques en faisant signer quelques joueurs ou coachs prestigieux (2). Et puis, les Qataris sont très dynamiques pour organiser des événements de promotion de leur pays comme leur campagne pour organiser la Coupe du monde 2018 ou 2022. En novembre, il y a ainsi eu un congrès à Doha pour présenter cette candidature. Avec la venue d’Alex Ferguson, un match amical entre le Brésil et l’Argentine… Et à la télé, je n’arrêtais pas de voir un spot de pub avec Zidane, faisant la promotion pour la Coupe du ...
Vous avez pu lire le début (11 %) de cet article. Pour lire cet article en entier et avoir accès à l’ensemble de notre site internet, vous pouvez vous abonner.
Abonnez-vous pour 1 an au prix de 19,90 euros.
Abonnez-vous pour 1 mois au prix de 3,90 euros.
Si vous disposez d'un compte sur notre site connectez vous.
