Florent Laville : “Il en faut toujours un comme moi…” (archive printemps 2015)
Rarement le terme “stoppeur” aura été aussi bien porté. Florent Laville, capitaine de l’OL, a été le taulier de la défense lyonnaise de 1994 à 2000. Rencontre avec un joueur qui ne rigolait pas sur un terrain.
Le football, ça a commencé à quel âge pour vous ?
Florent Laville : Très jeune, dès 4-5 ans, dans le club de mon village à Etoile-sur-Rhône dans la Drôme. Mes parents étaient très sportifs, ma mère, Roselyne, avait pratiqué le basket et l’athlétisme. Et mon père, Marc, jouait au rugby. Du coup, ils m’avaient vite mis au foot. Même si au départ, comme j’étais trop jeune pour avoir une licence, je me contentais des entraînements. Je suis resté une dizaine d’années dans ce club, jusqu’en Minimes. A l’époque, je jouais gardien de but.
En général, à cet âge, c’est plutôt une punition de jouer gardien !
C’est vrai que dans les catégories de jeunes, il y a souvent un manque à ce poste. Je devais donc être le plus gentil, celui qui a levé la main en premier quand les coachs cherchaient un gardien. (Rires) Et comme je ne me débrouillais pas trop mal, je suis resté quelques années dans la cage. Mais bon, à ce poste, je me suis bien éclaté. A cet âge, on aime se rouler dans la boue, donc là, j’étais servi. Puis vers 13 ans, j’ai signé au FC Valence, l’un des meilleurs clubs de la Drôme.
Pourquoi vous partez à Valence ?
Parce qu’un jour, mon père lit dans le journal que le club cherchait des enfants de mon âge, notamment des gardiens de but. Je suis donc allé faire un essai et ils m’ont gardé. Mais à Valence, je suis passé d’un entraînement par semaine à plusieurs, ...
Vous avez pu lire le début (4 %) de cet article. Pour lire cet article en entier et avoir accès à l’ensemble de notre site internet, vous pouvez vous abonner.
Abonnez-vous pour 1 an au prix de 19,90 euros.
Abonnez-vous pour 1 mois au prix de 3,90 euros.
Si vous disposez d'un compte sur notre site connectez vous.