Florian Maurice : “Ce qui me marque le plus à Lyon, c’est cette blessure…” (archive printemps 2014)

Le foot, ça a démarré comment pour vous ?
Florian Maurice : Tout de suite. Parce qu’on était une vraie famille de footeux à Francheville. Mon père, Noël, et mon frère, Max, jouaient déjà en amateurs. Max avait même un bon niveau, intégrant les sélections régionales avec Jean-Michel Ferri (1) par exemple. On allait voir des matchs à Gerland au virage nord, je nous revois encore sous la fameuse pendule… J’ai donc baigné dans le foot très tôt et signé ma première licence à 5 ans à l’USC Francheville, qui faisait partie des bons clubs de l’Ouest lyonnais à l’époque.
Vous avez rapidement démontré des capacités ?
Oui, j’ai toujours joué attaquant et, très jeune, je marquais déjà beaucoup de buts. C’est ainsi que j’ai été repéré alors que j’avais 9 ans lors d’un tournoi de Poussins, à Oullins je crois. L’OL et Francheville y participaient et René Duplessy – avec qui j’ai encore déjeuné vendredi dernier ! – entraînait les Poussins lyonnais mais observait aussi ses adversaires. Car le recrutement de l’Olympique lyonnais chez les jeunes fonctionnait comme aujourd’hui : les éducateurs de l’OL s’occupent de leurs équipes mais surveillent aussi les joueurs adverses intéressants.
Vous aviez dû encore marquer pas mal de buts ce jour-là !
Sûrement. (Sourires) Et je suis arrivé ici (L’interview a lieu au centre d’entraînement de l’OL à Tola Vologe) à 9 ans…
Vos parents ont accepté sans problèmes ?
Oh non ! (Sourires) J’habitais Francheville, mon père était transporteur routier, avec des horaires de fou. Ma mère bossait aussi. Seulement, cinq ans auparavant, mon frère ...

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