Anthony Réveillère : “C’est plus difficile” (archive printemps 2011)

Le Real
Ça y est, l’OL n’est plus invaincu face au Real Madrid…
Anthony Réveillère : Bah ouais, c’est dommage. Mais on ne pouvait pas gagner ou obtenir des matchs nuls contre le Real éternellement. Cette fois, on est tombés contre plus fort que nous.
Mais il y avait un vrai avantage psychologique sur cette équipe ?
Oui. Et on n’en a peut-être pas assez joué. Personnellement, en première mi-temps là-bas, j’ai senti qu’on avait cet ascendant psychologique, qu’ils étaient fébriles et avaient à l’esprit nos anciennes confrontations. Mais on n’a pas su marquer, ce qui les aurait mis en difficulté.
Quelle était l’ambiance dans le vestiaire à Madrid juste après le match ?
On ne se parle pas, on est dépités… On refait un petit peu le match, les actions… Mais chacun de son côté car certains aiment bien parler, d’autres pas du tout et préfèrent s’isoler. Il y a surtout eu le président qui est venu (Il sourit). En voyant tout le monde déçu, il a eu un petit mot pour recadrer l’unique objectif qui nous restait : le championnat. Pour positiver. Même si nous, à ce moment précis, on n’a pas forcément envie d’entendre ça. Mais avec son expérience, il a ressenti le besoin de le dire tout de suite pour que ce soit bien ancré dans nos têtes. En 2009, après la déroute à Barcelone, malgré une avance assez considérable, on s’était effondrés. Pour bien connaître le président, je sais qu’il ne veut pas revivre ça. Donc faut bien ...

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