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Histoire

Jean-Michel Aulas : “L’histoire n’est pas terminée” (archive printemps 2012)

En ce printemps 2012, Jean-Michel Aulas fête ses 25 ans à la tête de l’OL. Le président lyonnais revient sur son parcours et ce quart de siècle qui a permis à l’Olympique lyonnais de devenir l’un des meilleurs clubs français et européens. Aulas évoque aussi l’avenir du club au moment où Lyon pourrait manquer la Ligue des champions pour la première fois depuis 1999.

Quels sont vos premiers souvenirs de football ?
Jean-Michel Aulas : Comme joueur dans les équipes scolaires à l’Arbresle, où j’évoluais au poste d’ailier, même si j’étais plus doué pour le hand. Mon idole de jeunesse, c’était Just Fontaine, que j’ai suivi lors du Mondial 58 en Suède. Pour moi, c’était le joueur qui représentait le mieux le foot français. Sinon, j’allais voir de temps en temps des matchs à Gerland avec mon oncle, Nicolas, directeur commercial d’une boîte d’électroménager à Villefranche, un fondu de football.
Vous supportiez déjà un club ?
(Surpris) Ben oui, l’OL.
Tout de suite ?
Oui, bien sûr.
Vous vous souvenez de votre première rencontre au stade de Gerland ?
Non. Je me souviens juste des matchs contre Saint-Etienne parce que ceux-là, j’en loupais aucun !
Vous étiez à Gerland quand les Verts viennent mettre une raclée 7-1 à l’OL le 5 octobre 1969 ?
Non, je ne crois pas. En tout cas, ça s’est rayé de ma mémoire… (Il sourit)
Quel était votre joueur préféré à l’Olympique lyonnais dans les années 1960 ?
J’aimais bien Angel Rambert, capable de dribbler sur le côté gauche dans un tout petit espace. Il me faisait rêver. Et il avait le port altier des Argentins. Un peu comme Lisandro aujourd’hui. C’est d’ailleurs peut-être aussi pour ça que j’adore tant Licha…
Plus tard dans les années 1970-1980, vous allez davantage au stade ?
10-15 fois par an. J’avais la chance d’avoir des places par mon oncle, en tribune Jean Bouin ou Jean Jaurès. Sinon, j’allais au virage sud, en ...




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