André Guy : “J’aurais pu en marquer beaucoup plus” (archive été 2015)

Le foot, ça a démarré comment pour vous ?
André Guy : C’est simple, le mur de notre jardin était celui du stade de Bourg-Péronnas ! Du coup, j’ai passé beaucoup de temps sur ce stade. Et comme ma famille était d’un niveau social très modeste et que j’étais moyen à l’école, je m’étais mis en tête dès l’âge de 10 ans que la seule façon de m’en sortir, c’était devenir footballeur. J’étais absolument déterminé. Comme beaucoup de jeunes actuels qui viennent de quartiers difficiles et commencent le football en espérant gagner leur vie avec.
Aujourd’hui, effectivement ce profil de joueur est commun mais à l’époque, ça devait être plus rare, non ?
Ah non, c’était un peu pareil. Dans les clubs professionnels où j’ai joué, 8 footballeurs sur 10 étaient issus de milieu plutôt modeste.
Et vous démontrez tout de suite des capacités footballistiques ?
Oui. Surtout qu’à l’époque, il n’y avait pas de catégories de jeunes : Minimes, Cadets… Seulement les Juniors et les Seniors. Et dès 14 ans, je jouais déjà en adultes en Promotion d’Honneur, avec un triple surclassement. (Rires) Toujours au poste d’attaquant. J’ai alors été sélectionné dans les championnats inter-ligues avec la Ligue du Lyonnais. Une fois, contre l’Auvergne, on a gagné 6-0 et j’ai marqué les 6 buts ! Des recruteurs se sont alors tout de suite intéressés à moi. Surtout qu’au tour suivant, contre la sélection du Sud-Ouest en lever de rideau d’un match pro à Gerland, on avait gagné, 4-2 je crois, et j’en avais marqué 3. Résultat, j’ai signé à ...

---

Vous avez pu lire le début (4 %) de cet article. Pour lire cet article en entier et avoir accès à l’ensemble de notre site internet, vous pouvez vous abonner.

Abonnez-vous pour 1 an au prix de 19,90 euros.

Abonnez-vous pour 1 mois au prix de 3,90 euros.

Si vous disposez d'un compte sur notre site connectez vous.