Jordan Ferri : “Rendre au club tout ce qu’il m’a donné” (archive printemps 2014)

Enfance
“Je suis né à Cavaillon dans le Vaucluse le 12 mars 1992. Mon père, Jean-Claude, et ma mère, Laurence, travaillaient ensemble dans les fruits et légumes. Mon père achetait leurs marchandises aux agriculteurs de la région pour les revendre derrière, sur le grand marché de Rungis près de Paris notamment. Et ma mère l’aidait niveau gestion-comptabilité. Mon père travaillait vraiment beaucoup, partant à 5 h du matin pour revenir à 19-20 h le soir. Du coup, en grandissant, j’allais l’aider de temps en temps pour monter les palettes, les étiqueter… A l’école, j’étais un bon élève, faisant partie des premiers de la classe. Je préférais les maths, les matières scientifiques. J’aimais l’école car bien travailler au niveau scolaire faisait partie des valeurs inculquées par ma mère. Niveau football, j’ai démarré dès mon plus jeune âge. Je savais à peine marcher que je tapais déjà dans le ballon ! Du coup, à 5 ans, mes parents m’ont inscrit dans le club de mon village, à Saint-Rémy-de-Provence, l’Association sportive saint-rémoise, où je suis resté dix ans. J’adorais ça parce qu’en plus, dans l’équipe il y avait tous mes copains d’école, mes cousins… C’était vraiment très familial. Plus jeune, c’est vrai que je supportais l’OM. (Sourires) Saint-Rémy, c’est les Bouches-du-Rhône, le 13 et on est plutôt supporters de Marseille, c’est sûr. Mon père était abonné au Vélodrome mais moi, vu que j’étais assez jeune, il préférait ne pas m’emmener avec lui. J’y suis allé plus tard avec des amis. Par contre, je ne suivais pas trop ...

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