.
Supporters

Guillaume Amprino : “Pas né dans le bon pays” (archive été 2010)

Guillaume Amprino, 34 ans, est l’un des leaders des Bad Gones. Il raconte sa passion pour l’OL.

Montceau-les-Mines
“Mon père, Jean-Jacques, futur médecin de l’Olympique lyonnais, a commencé à m’emmener à Gerland dans les années 1980 quand le club était en D2. Mais j’y allais surtout avec mon oncle, Michel, un vrai inconditionnel de l’OL. On faisait même des déplacements : Montceau-les-Mines, Gueugnon, Béziers aussi une fois où on avait gagné 5-0… Il devait y avoir 12 000 spectateurs de moyenne à Gerland. Mais dans le contexte de l’époque, c’était pas mal. Le foot n’était pas du tout médiatisé et c’était l’une des meilleures affluences de France, D1 comprise. A partir de la saison 1986-1987, je suis allé à presque tous les matchs. Et c’est devenu plus qu’un sport pour moi. Une passion exclusive. A l’époque, quand ta copine te dit “c’est le foot ou moi”, t’as vite choisi : c’est le foot ! Et j’ai intégré les Bad Gones. Là où il y avait les chants, les supporters, les drapeaux… Et à 15 ans, t’as envie de gueuler.”

“Stéphanois des Bois”
“Créés en 1987, les Bad Gones étaient installés en tribune Jean Bouin, puis ils ont migré au virage nord trois ans plus tard. Chez les BG, je me suis créé un nouveau cercle d’amis. Et j’ai eu un rôle de plus en plus actif : préparation des tifos, distribution de drapeaux, quête pour acheter des fumigènes… Mais on a vraiment évolué en 1995 avec le match de Coupe d’UEFA à Rome face à la Lazio. On a voulu organiser nous-mêmes le déplacement, ce qui nous a obligés à mieux nous structurer. ...




Vous avez pu lire le début (12 %) de cet article. Pour lire cet article en entier et avoir accès à l’ensemble de notre site internet, vous pouvez vous abonner.

Abonnez-vous pour 1 an au prix de 19,90 euros.

Abonnez-vous pour 1 mois au prix de 3,90 euros.

Si vous disposez d'un compte sur notre site connectez vous.

Bouton retour en haut de la page
error: Nos contenus sont protégés !