Jean-Michel Aulas : “Je peux mourir en paix” (archive printemps 2016)

La saison
Si on vous avait dit le 30 janvier à Bastia après la 7e défaite du club en 10 matchs que l’équipe serait la première à battre le PSG depuis un an, vous n’y aurez pas cru, non ?
Jean-Michel Aulas : Oui, ce soir-là, je n’imaginais pas qu’on soit capables de battre le Paris Saint-Germain, c’est sûr. Car c’est une équipe très forte et en plus, il nous manquait huit joueurs contre les Parisiens.
Oui, d’ailleurs, à cause de ces blessures récurrentes, vous avez écarté à la trêve le préparateur physique Alexandre Marles…
Il a effectivement été écarté mais on n’a pas pris cette décision à la suite des résultats médicaux ou des performances physiques mais pour d’autres raisons, que je ne veux pas aborder ici… Concernant les blessures, ce n’est pourtant pas faute de chercher des solutions et d’échanger avec le doc’, Emmanuel Orhant, car j’ai pratiquement plus de contacts avec lui qu’avec l’entraîneur. (Sourires) Il m’envoie ainsi tous les jours un état de la préparation. Par mail, pour avoir un historique. Et Emmanuel Orhant – un excellent docteur, très compétent et professionnel, qui s’investit beaucoup et vient d’être élu président du groupement des médecins français – me sort des statistiques démontrant qu’on n’est pas les seuls à être touchés car il y a une sur-athlétisation des équipes et une pente négative des blessures.
Autre départ à la trêve : Hubert Fournier évidemment. Pourquoi avez-vous été obligé de licencier Fournier, alors que normalement vous ne vous séparez jamais d’un entraîneur en pleine saison ?
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