Gérard Prêcheur : “Quand on vient à l’OL, c’est pour gagner” (archive automne 2014)

Comment êtes-vous arrivé à l’OL ?
Gérard Prêcheur : En avril dernier, Vincent Ponsot (le directeur général du club) m’a contacté pour me demander si j’étais intéressé par le poste d’entraîneur de l’Olympique lyonnais. J’ai répondu positivement. Mais ensuite, je n’ai pas eu de nouvelles pendant deux mois. Je me suis donc dit que c’était tombé à l’eau… Et alors que je m’apprêtais à partir superviser le Honduras pour Didier Deschamps (Lire encadré plus loin), je reçois un nouveau coup de téléphone de Ponsot. C’était le lundi, et le mercredi, je rencontrais Jean-Michel Aulas à Lyon. Je n’ai pas posé la question mais je pense que j’étais le plan B… (Sourires) En tout cas, notre réunion s’est très bien passée et j’ai tout de suite donné un accord favorable. Car à 54 ans, si je voulais à nouveau entraîner, c’était maintenant. Le train ne serait pas passé deux fois…
Vous connaissiez déjà des filles parmi les Lyonnaises ?
Oui, j’ai eu beaucoup de futures filles de l’OL à Clairefontaine : Camille Abily, Elodie Thomis, Sarah Bouhaddi, Elise Bussaglia, Sonia Bompastor….
D’ailleurs Sonia Bompastor est votre adjointe.
Oui, car lorsque je signe, il est trop tard pour venir avec un staff. Du coup, comme Sonia était déjà responsable de la formation, j’ai souhaité énergiquement qu’elle fasse partie de mon staff. Le club m’a alors répondu au départ que ce serait compliqué parce qu’elle avait déjà beaucoup de responsabilités… Mais je n’ai pas lâché car Sonia a trois qualités fondamentales : compétence puisqu’elle a son ...

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