La folie des paris (archive été 2010)
La libéralisation des paris sportifs en ligne va permettre à l’OL de jouer avec son sponsor Betclic. Etat des lieux d’un secteur qui explose.
On parie sur tout
Football, tennis, basket, courses de chevaux, rugby, Formule 1… Mais aussi beach volley, cricket, snooker, australian rules… Sans oublier les courses de lévriers ! Aujourd’hui, on peut parier sur tous les sports sur internet. C’est le football qui arrive en tête, concentrant 60 % des paris. On peut ainsi miser de l’argent sur la rencontre Olympique Saumur – Sainte-Geneviève du groupe G de CFA 2, ou le choc entre le FK Karabakh Agdam et le FK Qabala en D1 azerbaïdjanaise… Et jusqu’à présent, on pariait sur tout : score, buteur, équipe qui obtiendra le premier corner, le premier joueur remplacé, le premier carton jaune, la minute du premier but… Mais la nouvelle loi est censée encadrer les paris en les limitant.
Un marathon politique
Octobre 2006 : la Commission européenne met en demeure la France d’ouvrir son marché des paris sportifs. En France, le secteur est en effet sous le monopole de la Française des jeux, du PMU et des casinos. En dehors, les paris et les jeux sont interdits. Théoriquement. Puisqu’on estimait, fin 2009, à trois millions les Français pariant sur des sites internet basés à l’étranger ! En juin 2008, la France a accepté “une ouverture maîtrisée” du marché des paris en ligne. Une ouverture prévue au départ en juillet 2009 puis au 1er janvier 2010, mais qui a pris du retard. Finalement, le projet de loi est adopté par l’Assemblée nationale le 13 octobre 2009, puis par le Sénat le 24 février 2010. La loi devait être promulguée ...
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