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Notes

Bonjour Tristesse

Par miracle, l’OL a obtenu ce samedi le point du match nul face à Bordeaux, pour le compte de la 12ème journée de ligue 1. Une performance olympienne indigeste, symbolisée par un collectif défaillant à tous les niveaux. Un comique de répétition qui commence tout de même à être un brin redondant et à échauffer les esprits.

Affligeant. Sans la moindre motivation, Lyon s’est donc fait punir à domicile par une équipe girondine maladroite mais volontaire : c’est à l’envie que Bordeaux a égalisé et aurait dû remporter ce match, sans aucune contestation possible. Et c’est bien là la plus belle leçon de la journée.

Time is running out

Dur d’imaginer qu’il n’y a pas si longtemps, cette rencontre était un sommet de la ligue 1, voire même d’Europe. Hélas, le temps passe et ne fait pas de cadeaux : la double confrontation en quart de finale de Champion’s League opposant Lyon à Bordeaux n’est qu’un lointain souvenir. Dernier vestige de cette période dorée, Jaroslav Plasil, 36 ans, tient encore sa place dans le onze titulaire bordelais. L’anecdote est amusante. Le match beaucoup moins, entre déchet technique, ratés à tout-va et manque de rythme flagrant. Honnêtement, Il fallait avoir le cœur bien accroché et un sérieux problème mental pour se farcir cette rencontre dans son intégralité. On l’a fait, non sans mal.

Les randonneurs

Premier souci majeur et récurrent qui sauterait aux yeux de n’importe quel néophyte à la vue du match de l’OL : les joueurs lyonnais ne courent pas sur le gazon. Ils marchent. Ou trottinent, par intermittence. Le niveau zéro de ce qui est demandé à une équipe professionnelle de football évoluant en première division n’est à ce jour même plus respecté. Le comportement de l’Olympique lyonnais est inquiétant. Les journées passent, et Lyon ne progresse pas. Pire, Lyon régresse. Pour tout bonnement atteindre hier un sommet de néant footballistique.

Le jeu, ce grand absent

Alerte enlèvement : on nous annonce que le petit « fond de jeu » a disparu du Groupama stadium depuis belle lurette et ne donne plus aucun signe de vie. Malgré la belle et inespérée ouverture du score d’Houssem Aouar avant la mi-temps, l’OL ne propose rien et semble une fois de plus vouloir gérer un match qu’il n’a pas commencé à jouer. La partition lyonnaise est insipide et se trouve en plus minée par des individualités à l’agonie : Marcelo, Tousart, Dembele et Memphis, pour ne citer qu’eux, ont livré un match pathétique. Comme toujours, à 1-0, Lyon veut fermer boutique et ne s’inquiète pas des assauts répétés de son adversaire du jour. Et, comme toujours, Lyon finit par se faire égaliser, après un énième errement défensif signée Marcelo. La boucle est bouclée et l’OL peut aller pleurnicher en zone mixte.

Pyromanes

Lyon ne méritait pas mieux. Comme face à Hoffenheim, Genesio a décidé de préserver ses troupes en procédant à un turn-over une nouvelle fois très mal inspiré. En remplaçant notamment Fekir par Jordan Ferri, l’entraîneur de l’OL souhaitait visiblement bétonner son milieu de terrain pour tenir le score. Bien mal lui en a pris, puisqu’une fois encore, c’est le refus de jeu qui a condamné l’OL. Si ses choix tactiques pourront une nouvelle fois être démolis et critiqués sur les plateaux télés sportifs du week-end, force est de constater que Bruno Genesio a encore les clés de la maison OL. Même si c’est un sacré bordel à l’intérieur.

Seul motif de satisfaction : l’action caritative d’OL Fondation, qui a offert à Cornelius son premier but en Ligue 1. Lyon is magic. On s’en tiendra donc là pour l’analyse du match. Il n’y a pas de raison que l’on soit les seuls à faire les efforts. On va la jouer comme l’OL, à l’économie.

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