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Notes

Gâchis à la lyonnaise

Devant au score à la pause, et en supériorité numérique pendant plus d’une demi-heure de jeu, l’OL n’a pas su faire mieux qu’un match nul (2-2) hier après-midi face au Stade Malherbe de Caen. Une déconvenue de plus qui ne rassure pas du tout avant de se déplacer en milieu de semaine sur le terrain d’une des plus grandes équipes d’Europe…

L’Olympique lyonnais était pourtant prévenu : il ne suffit pas d’être supérieur sur le papier pour espérer gagner contre de telles équipes. La motivation, l’engagement et la conscience collective sont autant de valeurs indispensables à mettre en œuvre afin d’arracher la victoire face à des formations qui jouent leur vie contre un supposé « cador » du Championnat. Rien de tout cela n’a été aperçu sur le terrain du côté lyonnais et les hommes de Bruno Genesio repartent donc du stade d’Ornano avec un tout petit point qui a la saveur d’une défaite.

Les faits marquants

Des Lyonnais amorphes et suffisants

Disciplinée défensivement, appliquant un pressing haut dès le début du match, l’équipe normande a fortement perturbé des joueurs lyonnais incapables de poser le pied sur le ballon et de servir les attaquants dans de bonnes conditions durant les 35 premières minutes de jeu. Moussa Dembélé a ainsi vécu une première titularisation compliquée à la pointe de l’attaque rhodanienne, même s’il n’a pas démérité. Il aurait pu notamment ouvrir son compteur but si Traoré n’avait pas gâché son action à la 26e.

Une 1ère période où les lyonnais ont perdu beaucoup de duels et commis de nombreuses fautes, heureusement non-exploitées par les joueurs caennais, eux qui n’ont cadré que 2 tirs en 45 minutes. Un véritable miracle que de rentrer aux vestiaires avec un but d’avance à la suite du coup franc victorieux de Fekir !

La seconde période, quant à elle, a été une parodie de football côté lyonnais… Avec un collectif proche du néant ainsi qu’un manque flagrant d’agressivité, l’OL s’est fait rejoindre sur penalty et a presque réussi à perdre le match sans l’exploit de Ferland Mendy (décidément l’homme du match) en toute fin de rencontre.

Claudio Beauvue : le cauchemar de Ferland Mendy

Très actif sur le côté droit de l’attaque normande, le Caennais a obtenu et transformé le penalty de l’égalisation (1-1) à la suite de son accrochage dans la surface avec Mendy en début de seconde période. Surtout, il aurait pu provoquer l’exclusion du jeune latéral lyonnais si l’arbitre avait sorti un second carton jaune sur cette action, après que Ferland ait été déjà averti en début de rencontre pour avoir littéralement séché… Claudio Beauvue.

Des choix douteux dans le coaching

La gestion du cas Fekir, en manque de temps de jeu depuis le début de saison, est un mystère… Sorti à la 65e, peu après avoir provoqué l’exclusion de Djiku, il aurait pu apporter ses qualités dans les petits espaces pour prendre l’avantage face à des adversaires regroupés. Sans parler de ses coups de pied arrêtés incisifs qui avait déjà permis à l’OL d’ouvrir le score juste avant la mi-temps.

L’entrée en jeu de Memphis à la 71e en remplacement de Lucas Tousart peut également poser question. Quel est l’intérêt de compiler sur le terrain des attaquants qui ne pensent qu’à prendre le jeu à leur compte, oubliant toute notion de collectif si important afin de prendre à défaut des adversaires en infériorité numérique ? Sans compter le fait de se priver d’un élément défensif indispensable au milieu de terrain pour contenir les contre-attaques caennaises…

Guillaume Meiffren

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