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Bruno Génésio : “Je ne pense pas que le président soit fou”

Bruno Génésio fête ses deux ans au poste d’entraîneur de l’Olympique lyonnais. L’occasion était parfaite pour dresser un bilan de son action à la tête du club face aux lecteurs de Planète Lyon.

Le 13 octobre contre Monaco à domicile, le score était de 2-2 dans les arrêts de jeu et l’OL semblait parti pour un 6e match d’affilée sans victoire, confirmant un début de saison compliqué… et puis Nabil Fekir a marqué un coup franc à la dernière seconde. Le premier succès d’une série de 8 victoires en 9 matchs. On a l’impression que ce coup franc de Fekir a complètement changé votre saison ?

Bruno Genesio : Oui, ce but a certainement été un déclic. On était dans une période un peu difficile, on avait du mal à gagner et l’équipe aurait pu commencer à douter si on avait encore enchaîné un match sans victoire. Surtout que face à Monaco, ça se joue à rien : on doit être menés 3-2 car les Monégasques ont plusieurs occasions énormes, voire immanquables, mais finalement, on gagne dans les arrêts de jeu. Ça prouve que la frontière est souvent très mince entre la victoire, le nul ou la défaite.

Pourquoi avoir décidé de confier le brassard de capitaine à Nabil Fekir cette saison ?

A l’intersaison, j’avais décidé de faire tourner le brassard durant les cinq matchs amicaux de préparation et de le confier à Nabil lors de l’une de ces rencontres. Car, avec le départ d’Alex (Lacazette), Coco (Tolisso) ou Max (Gonalons), il était l’un des derniers joueurs formés au club. C’est aussi un leader technique et je voulais voir s’il avait la capacité d’assumer ce rôle de leader dans le vestiaire en prenant la parole, en étant capable de remobiliser tout le monde. Et durant la préparation, je l’ai senti très concerné, beaucoup plus affûté, bien mieux qu’en fin de saison dernière… Là, j’ai vu qu’il avait les qualités pour assumer ce rôle, sur le terrain mais aussi en dehors. Et j’ai pensé que lui confier cette responsabilité lui donnerait plus d’importance, le valoriserait et l’aiderait peut-être à retrouver son niveau. Au final, ça a pu lui apporter la confiance que, peut-être, l’année dernière, je n’avais pas pu ou su lui donner.

Pourtant, ce choix semblait peu évident tant Fekir est un garçon réservé par rapport à un Gonalons avant ou un Lopes aujourd’hui ?

Ça peut surprendre les gens de l’extérieur mais Nabil…

Entretien disponible en intégralité dans le numéro 35 de Planète Lyon. Pour commander ce numéro, cliquez sur “Etape Suivante” ci-dessous.

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