
En mai dernier, vous étiez assis dans le vestiaire lyonnais à côté de Lacazette, Gonalons, Tolisso, Valbuena, Jallet, Mammana, Darder, Ghezzal, Rybus ou Nkoulou. Du coup, ça a dû vous faire drôle à la reprise, non ?
Lucas Tousart : (Sourires) Oui, c’est vrai, ça a pas mal changé… En plus, à la reprise, je suis revenu après les autres car j’avais disputé la Coupe du monde U20 en Corée du Sud. Du coup, quand je suis rentré dans le vestiaire, je n’ai pratiquement reconnu personne ! Surtout que je connaissais bien la plupart des partants et je m’entendais bien avec certains. Il a donc fallu s’habituer à tous ces changements.
Au final, Lyon a donc perdu presque une équipe entière. Est-ce que ça ne fait pas trop d’un coup ?
Non, je ne pense pas. L’OL a voulu entrer dans une nouvelle ère. Et puis les joueurs partis avaient aussi envie de quitter le club… Alors, certes, ça fait beaucoup de changements, mais certaines années, un club doit aussi organiser des transitions pour repartir sur une nouvelle page.
Mais c’est quand même un changement radical : en deux ans, on est passé d’une équipe basée avant tout sur les jeunes du centre de formation (1) à un onze composé en majorité d’éléments venus de l’extérieur.
C’est vrai qu’il y a un changement de politique. Malgré tout, le départ de plusieurs joueurs formés ici ne signifie pas que la formation lyonnaise s’est arrêtée d’un coup. Le club compte toujours aussi sur ses jeunes. La preuve, plusieurs ont déjà joué avec nous cette saison, comme Houssem (Aouar) ou Willem (Geubbels).
Du coup, l’OL a beaucoup recruté avec huit nouveaux. Comment se passe l’intégration des recrues ?
Très bien. Et puis, à part Marcelo et Marçal, la plupart des joueurs recrutés sont très jeunes. Donc comme notre groupe est également assez jeune, leur adaptation est facilitée. Au final, il y a une bonne ambiance même si…
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